Portrait de Gwenael BARRAUD, responsable du service de la scolarité

Gwenael, vous avez récemment pris le poste de responsable de scolarité du pôle Humanités. Quel est votre parcours ?

J’ai fait des études de Lettres classiques et j’ai passé la plus grande partie de ma carrière dans l’enseignement en collège de région parisienne. En 2016, j'ai demandé une disponibilité et j'ai rejoint la région nantaise où j'ai d'abord enseigné en CFA à Sainte-Luce. Ce fut une expérience très enrichissante avec un public différent. Pour beaucoup d’élèves, le français ne paraissait pas « fondamental », mais j’aime relever les défis – même si je ne les gagne pas toujours ! Puis j’ai obtenu une mutation et j'ai intégré un collège à Saint-Herblain.
Après le COVID, j’ai ressenti le besoin de faire autre chose alors j’ai tenté d’autres aventures.

D’autres aventures… universitaires ?

Pas tout de suite ! Et j’ai passé le concours des IRA de Nantes en 2022 à l’issue duquel j’ai occupé le poste de cheffe de cabinet à la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale de Loire-Atlantique (DSDEN 44).

Finalement, vous avez quitté le métier d’enseignante, mais pas l’éducation !

Exactement. J’aurais aimé, à vrai dire, explorer complètement un autre domaine – comme l’aménagement du territoire – mais j’ai beaucoup apprécié ce poste. Le rythme en cabinet est très intense, mais il m’a offert un regard « macro » sur l’organisation de l’Éducation nationale, tout en restant connecté aux attentes très concrètes des écoles et des familles.
Et puis, j’ai vu passer l’offre pour le poste de responsable de scolarité au pôle Humanités.

« Humanités », qu’est-ce que ce terme évoque pour vous ?

Cela résonne beaucoup pour moi : le latin, le grec ancien, la philosophie… Mais aussi mes cours d’Histoire de l’Art à l’École du Louvre. Plus récemment, mon intérêt pour l’aménagement du territoire m’amènera peut-être à suivre, par pur intérêt personnel, des événements proposés par l’IGARUN !

Quelle a été votre première surprise en arrivant ?

Honnêtement, la modernité des locaux ! Mon bureau, fraîchement rénové dans le bâtiment Tertre, n’a rien à voir mon ancien bureau de la DSDEN.
Et puis, un vrai soulagement : retrouver des relations de travail plus simples. Quand j’étais enseignante, le quotidien se construisait en équipe, sans hiérarchie. À la DSDEN, au contraire, tout est très codifié, avec un formalisme nécessaire. Ici, c’est beaucoup plus fluide.

Comment s’est passée votre arrivée ?

Je suis arrivée le 5 mai, en pleine session d’examens ! J’ai tout de suite été impressionnée par la maîtrise des process, que ce soit pour la gestion des épreuves ou les inscriptions. L’engagement des collègues est total et leur rigueur garantit une égalité de traitement pour toutes et tous : c’est remarquable.
Cela m’a permis de trouver rapidement mes repères dans un environnement complexe. Maintenant, le défi est d’anticiper et de penser le service et ses transformation futures.

Presque six mois après, quel constat dressez-vous ?

Chacun des trois bureaux du service de la scolarité connaît d’importants pics d’activité, ce qui met le service sous tension. J’ai aussi constaté une technicité très pointue sur certains logiciels, parfois concentrée sur une seule personne : cela fragilise la continuité en cas d’absence et fait peser une responsabilité trop importante aux collègues. Enfin, il faudra sans doute repenser l’OpenSpace qui abrite les bureaux des candidatures et des inscriptions.
Je souhaite donc, avec mes collègues, réfléchir à une nouvelle organisation : mieux répartir l’activité et offrir à chacun un meilleur confort de travail.

Merci Gwenael. Peut-être une dernière question qui permettra peut-être aux collègues de ne pas faire d’impair… pourquoi vous n’avez pas de tréma sur le e de votre prénom ?

Merci de le préciser, c’est d’ailleurs beaucoup plus simple à écrire pour les collègues ! Pour ce qui est de l’origine, elle n’est pas si exotique. Mon père a simplement tenu à nous donner, à moi et mes frères et sœurs, des prénoms bretons, en breton !